Certains ne l’avaient jamais abandonnée alors que d’autres ne l’avaient jamais adoptée : cet été la bise fait son retour, après deux ans d’absence dus à la crise sanitaire. Entre ceux, prudents, qui préfèrent maintenir les gestes barrières, et les plus enthousiastes qui veulent se saluer « comme avant », le flou s’installe sur la façon de se dire « bonjour ».
La bise de retour grâce à la vaccination Si la bise a de nouveau le vent en poupe, c’est en partie grâce à la campagne de vaccination. « Avant, je ne faisais la bise à personne, mais depuis que je suis vacciné j’embrasse à nouveaux mes proches » confirme Jean-Claude, en vacances à Toulouse. « Désormais, je peux embrasser mes petits-enfants, ce que je ne pouvais pas faire avant d’être vaccinée » abonde Chantal, qui vit en périphérie de Toulouse.
Ne pas prendre de risque inutile Il est vrai qu’une fois vacciné, les risques de contamination, s’ils ne sont pas nuls considérablement réduits. « Avec un vaccin comme Pfizer, les risques de contamination sont _diminués d’environ 88%_explique Vincent Bounes, chef du SMUR 31. De plus, si les deux personnes sont vaccinées, le risque est d’autant plus diminué. » Pour autant, mieux veut ne pas se ruer sur son prochain : « On peut lâcher un tout petit peu de lest, mais uniquement dans un cercle très restreint, familial, et seulement avec des personnes qui, contrairement aux personnes âgées ou aux personnes atteintes de maladies chroniques par exemple, ne sont pas des personnes à risques » confirme Vincent Bounes. La bise c’est oui, mais pas avec n’importe qui.