Le dispositif des voitures-radar externalisées entre en fonction le 17 janvier 2022 en Haute-Saône. Le département de la Haute-Saône compte deux voitures banalisées pour sillonner ses routes.
L’objectif de confier à des entreprises privées la conduite de ces voitures est de libérer du temps aux forces de l’ordre pour se concentrer sur d’autres missions. En Bourgogne Franche-Comté, c’est l’entreprise OTC qui a été retenue, c’est une filiale du groupe Oviance installé près de Clermont-Ferrand.
Sur la région Bourgogne Franche-Comté, OTC dispose de 24 voitures banalisées, qui restent propriété de l’état.
4 voitures dans le Doubs, en service le 17/11/2021 2 voitures dans le Territoire de Belfort, en service le 01/12/2021 2 voitures en Haute-Saône, en service le 17/01/2022 3 voitures dans le Jura, pas d’indication de mise en service. 5 voitures en Côte d’Or, pas d’indication de mise en service. 2 voitures dans la Nièvre, mise en service le 03/01/2022 4 voitures en Saône-et-Loire, pas d’indication de mise en service. 2 voitures dans l’Yonne, pas d’indication de mise en service. Ces voitures banalisées roulent 5 à 6 heures par jour et parcourent 5 à 600 kilomètres. Ce sont les services de l’état qui choisissent les routes et les plages horaires, en fonction de l’accidentologie constatée sur ces axes.
Flash dans les deux sens L’originalité de ces voitures, c’est qu’elles peuvent relever et verbaliser des excès de vitesse règlementaire alors qu’elles sont elles même en déplacement. Elles flashent à l’avant comme à l’arrière, y compris les véhicules qui les doublent. Là où elle peuvent devenir redoutables, c’est que les automobilistes apercevront le système de caméra au dernier moment, lorsqu’il sera trop tard. Encore plus redoutables de nuit, ces voitures ne flashent pas, c’est un système infrarouge indétectable de nuit.
Une tolérance Comme tous les radars, ces voitures-radar automatisées proposent une marge de tolérance supérieure à celle des radars fixes habituels. Une tolérance de 10 km/h en plus de la vitesse maximale autorisée est appliquée pour les axes où la vitesse limitée est inférieure à 100 km/h, c’est à dire en ville comme sur les nationales.
Pour les routes où la vitesse limitée est supérieure à 100km/h, comme les deux fois deux voies ou autoroutes par exemple, la tolérance est de 10 %. Pour les radars classiques, cette tolérance est de 5 km/h soit 5 %.
Dans un communiqué, la préfecture de Haute-Saône précise que : « toute personne normalement attentive à sa vitesse se sera pas inquiétée par ce dispositif ».